Je ferme les yeux et je m'aperçois que l'on voit bien mieux comme ça.
Article de mon ancien blog.
31 octobre 2010
Je sais que je suis aussi fautive que lui. En fait, je crois que j'ai eu l'envie soudaine d'être conne. "Laisse toi aller." Ouais, c'est ça. J'ai voulu être conne et j'ai bien réussi mon coup. Parce que ça me manquait, j'avais envie de quelqu'un. Et le pire c'est que je me rende compte de tout ça et que je continue. Je pense qu'il n'est pas trop tard, mais je sais que je ne m'arrêterai pas. Je vais morfler, comme d'habitude, car la simple attirance risque de se transformer en quelque chose de plus intense. Mais tout ça n'est pas que de ma faute. Ce mec est un putain d'enfoiré, il joue avec moi. Il aime se sentir grand, beau, attirant, aimé et surtout important. Je sais qu'il ne me mérite pas mais je continue de jouer au jeu du chat et de la souris.
Qui se ressemble, s'assemble, n'est-ce pas ?
23 décembre 2010
Cette histoire est définitivement terminée. Je n'y crois plus, je suis fière de moi.
Je me contenterai d'une simple amitié.
13 janvier 2011
Aujourd'hui j'ai entendu sa voix. Et le mieux, c'est qu'elle s'adressait à moi.
Une jolie voix d'homme aux intonations chaleureuses bien qu'un peu tremblantes à cause du temps, j'imagine. Pardon ? Non non, je l'ai dit, cette obsession qui me hantait est terminée. Ami. C'est tout.
C'est cette pourriture de corps humain qui me rend faible. C'est cette connerie d'esprit humain. Cette superficialité à la con. Car on a beau le nier, dire que l'on ne se base pas sur l'apparence, une personne bien faite de son physique passe souvent mieux, n'est-ce pas ? Même si certaines personnes tiennent moins compte de l'apparence que d'autres, elle influence un minimum. Et c'est ça, tu vois, qui me donne envie de m'arracher les yeux lorsque je te vois et de devenir sourde à chaque fois que j'entends ta voix. Pour ne pas que toi, ton corps, l'être humain me piège à nouveau.
Mais je ne suis plus sa prisonnière. Ni de lui, ni de son apparence. Quelque chose a fait tilt dans ma tête. "C'est fini." Comme une évidence. Comme si l'espoir avait disparu du jour au lendemain. Comme si j'étais fatiguée d'espérer et que ma tête a dit stop. Sans doute parce que j'en ai trop attendu de lui et que je ne voulais plus rien attendre, lassée de cet espoir qui me torturait un peu plus chaque fois que ma personne croisait la sienne. Et je sais que c'est réellement fini dans ma tête car j'ose penser sans honte "tiens, il a une sale gueule aujourd'hui". Et ça même s'il m'arrive, certains jours comme aujourd'hui, de ne pas être indifférente face à sa voix, ses regards, ses mimiques, son apparence. Mais tout cela, ça reste humain.
Je me hais d'être humaine.