I'm dying inside.

Aujourd'hui, ma vie est partie en couilles.

J'ai tout perdu. Même le goût de vivre. Ca n'a pris que 24h pour que ma vie soit réduite à néant.
Rechute, encore et encore. Ma seule envie à l'instant est de sortir de chez moi et de me taper un sprint pour m'acheter un paquet de cigarettes au night shop le plus proche. J'en veux à la terre entière d'exister, j'en veux à la terre entière d'être comme elle est. J'éprouve que du dégoût envers mon corps et j'ai envie d'en faire n'importe quoi. J'ai envie d'être sous LSD pour plus rien comprendre à ce qu'il m'arrive. L'amour est quand même la pire chose qui existe en ce monde.. Détruite, réduite en lambeaux par mon amour, mon petit coeur. La frontière entre l'amour et la haine est si mince, c'est fou.. J'en perds la tête. Et cette chose est revenue dans ma tête, celle qui me pousse à me haïr comme je suis. C'est insupportable. Aujourd'hui, je me suis retrouvée au fond du gouffre, et je ne veux pas que vous m'aidiez à en sortir car honnêtement, je vous hais tous.

Aujourd'hui, j'ai décidé d'arrêter de manger. 

Ma vie est un tour éternel de montagnes russes.
J'ai l'impression de remonter à la surface, d'arriver à ressentir ce qu'on sent lorsqu'on est bien...

Et puis la rechute, toujours plus bas.

Je ne me supporte plus.

Je suis un être violent. Un être qui a besoin d'extrême pour vivre.

Graspop Metal Meeting. Durant 3 jours, j'ai pu hurler ma haine et ma colère au monde entier, et putain que c'était bon. Encaisser pendant des mois, des années tout le mal, le porter sur mes épaules, rester forte, et puis tout relâcher à un concert, dans un pogo. Rester solide comme du béton, et se forger d'avantage dans ces concerts. Voilà grâce à quoi je vis. 

Je suis persuadée que d'une façon où d'une autre, le métal m'a aidée à vivre, m'a même sauvé la vie.. J'ai grandis avec, et je continuerai à vivre avec. ♥

Je n'ai pas osé remettre les pieds ici depuis la dernière fois que j'ai écris, car je savais que retourner dans le passé me ferait le même effet qu'un coup de couteau en plein coeur. Pourtant je suis ici. Et si j'y suis, c'est parce que je suis revenue au même point. J'ai.. "Rechûté", dirons nous. Depuis un moment, qui plus est, mais je ne sais pas pourquoi je ne suis pas revenue ici plus tôt. Sans doute parce que je refusais de croire que j'allais mal, que si je revenais ici, je l'avouais définitivement, et je refusais de l'admettre parce que j'ai mis tout ce que j'avais, toutes mes forces dans ma guérison. Et bon dieu que ça fait mal de retomber à zéro.

J'ai trouvé une raison de vivre, qui m'a poussée vers l'avant, qui m'a aidée à guérir inconsciemment. On a tous une raison de vivre, ça peut être une valeur, une personne, un projet,.. Pendant longtemps, ce qui me poussait à vivre était mes rêves. C'est sans doute naïf, dit comme cela, mais je n'avais rien d'autre à quoi m'accrocher. J'ai toujours voulu visiter la Norvège par exemple, faire le tour des pays Scandinaves. Voir tous les groupes de musique que j'aime, qui me font vivre. Voilà quels étaient mes rêves, voilà pourquoi je vivais. Je voulais simplement gagner ma vie pour réaliser cela, mais je sombrais tout de même dans mon désespoir. Puis ma raison de vivre est devenue une personne, celle qui m'a poussée vers l'avant. Je ne vis que pour elle, et elle est tout pour moi, car je n'ai rien d'autre. Et maintenant je suis à nouveau au fond. Lorsque votre raison de vivre est une personne, et qu'elle vous blesse perpetuellemment.. C'est tout simplement la pire des douleurs.

Je me sens à nouveau vide. Mais je ressens quelque chose en plus qu'autrefois: j'ai l'impression de ne rien ressentir. Vous savez, comme quand vous parlez à un attardé qui ne réagit pas et ne vous répond pas, qui se contente de fixer le vide. Je me sens vide de sens, et c'est la seule chose que je ressens. Je suis épuisée de tout. Le point positif est que je ne vomis plus autant qu'avant tellement ça me fatigue de le faire, je n'en ai plus la force. Mais ça arrive toujours.. J'ai l'impression que "ça" ne me quittera jamais.

J'ai le coeur en lambeaux.

Je n'aspire qu'à une chose.
M'éteindre.

"J'aimerais tellement être une bougie. Soufflez moi dessus, je disparaitrai à jamais."

Mange, mange encore et encore. Mange tes sentiments, mange ta frustration, étouffe ta tristesse et ta colère avec cette nourriture. Mange, vite, sans t'arrêter.Et puis cours. Vide toi jusqu'au dernier morceau, recrache, vomis ta haine, extirpe la de ton corps. Maladie du corps, maladie de l'âme.

Meurs en silence.

 J'ai cru que je m'en était sortit. Que j'en avais fini avec tout ça, mais j'ai crié victoire trop vite.
J'ai bien peur d'être condamnée.

Amen.

Me voilà de retour ici. Simple envie d'écrire. D'écrire pour faire une mise au point, dire où j'en suis.

Je vais bien. Mieux qu'avant en tout cas.

Vous savez, j'ai arrêté tout ça, ces psychoses, ces questions existentielles à la con, cette façon que j'avais de me poser des questions sur tout et n'importe quoi et essayer de comprendre. Pourquoi j'en suis là et pas ailleurs ? Qu'est-ce que je vais devenir ? Ca sera quoi mon avenir ? Suis-je une bonne personne ? Pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi ils sont comme ça ? Au diable tout ça ! C'est fini. Je ne cherche plus à comprendre, j'oublie tout cela. A partir de maintenant, je ne pense plus, je vis.

J'ai plus ou moins arrêter de faire du mal à mon corps au niveau alimentaire. De manger et puis de vomir. Cela fait un peu plus d'un mois que j'ai appris à contrôler mes émotions et à ne plus me jeter sur la bouffe à la moindre crise de colère, tristesse, lassitude, déprime etc. Et puis tout rejeter par culpabilité. Je ne faisais rien de mal. Je voulais juste me sentir mieux, que ce soit dans ma tête ou dans mon corps. Mais c'est fini, j'apprends à me contrôler. Et puis... Il me dit qu'il me trouve belle et qu'il adore mon ventre plat. C'est tout ce dont j'avais besoin.

D'ailleurs oui, en parlant de lui.. Ca fait deux mois que je suis en couple et je crois que ça m'aide beaucoup. C'est allé plutôt vite entre lui et moi. On s'est mit ensemble parce qu'on se plaisait, mais au bout d'une semaine je sentais que je tombais déjà amoureuse de lui. Tout va bien. Il m'a dit qu'il m'aimait comme un fou. J'ai dit que je l'aimais plus que tout. Ca faisait tellement longtemps que j'attendais ça, j'avais presque oublié ce que cela faisait d'aimer et d'être aimée. Ma seule crainte était que ça aille trop vite, mais je sais que ce ne sont pas des paroles en l'air. A vrai dire, je crois que je n'ai jamais aimé quelqu'un autant. Jamais. Et jamais je ne veux que ça s'arrête.

Ma scolarité suit son cours, fin de l'année, vacances, examen de passages. Bref, routine. Les cours ne m'intéressent pas plus qu'avant mais bon, on fait avec. J'évite de me poser trop de questions sur mon avenir comme je l'ai dis plus haut, ça m'angoisse vraiment. Je suis toujours axée vers le même domaine niveau études supérieures, c'est-à-dire les langues, mais je ne cherche pas plus loin pour l'instant. Laissez-moi vivre.

J'ai connu pas mal de changements en quelques semaines, ça va mieux grâce à ça j'imagine. Je l'attendais ce putain de changement. Et nom de dieu ce que ça fait du bien de vivre un peu.

Ces vidéos parlent pour moi.

Des mois à vivre avec Mia. C'est terminé maintenant.
Je vais m'en sortir.

Longtemps que je n'ai plus écrit ici..

Et vous savez pourquoi ? Tout simplement parce que..

Je revis ! ♥

C'est les vacances, je pars en Pologne dans moins d'une heure,

j'ai reperdu tous mes kilos et même plus, j'ai passé une putain de soirée hier,

j'ai embrassé un mec trop craquant, il fait beau,

bref, la vie est belle ♥ !